Cancer de la vessie

L’objectif est d’éliminer toute la tumeur pour une finalité curative. Le risque de réapparition est élevé. C’est pourquoi le traitement consiste en une résection de la tumeur par RTU. Dans certains cas, un traitement complémentaire administré directement à l’intérieur de la vessie est nécessaire.

Une chimiothérapie préalable à la chirurgie de l’ablation de la vessie et d’une lymphadénectomie (ablation des ganglions proches de la vessie). Lorsque la résection transurétrale confirme que la tumeur affecte la couche musculaire, il s’agit de l’option privilégiée si le patient n’a pas de contre-indications pour la chimiothérapie. Dans ce cas, 4 cycles de chimiothérapie avec Cisplatine-Gemcitabine sont administrés, puis ensuite la chirurgie.

La plupart du temps, la reconstruction de la voie urinaire se fait par urétérostomie, qui consiste à dévier les uretères vers la peau de l’abdomen à travers un orifice. Une poche en plastique pour recueillir l’urine est fixée à cet orifice à l’aide d’un anneau adhésif. Cette poche est vidée régulièrement.

L’objectif du traitement est de contrôler ou de retarder l’apparition des symptômes, et d'augmenter la survie des patients.
Les principaux schémas de chimiothérapie employés sont des combinaisons de deux médicaments, un platine (cisplatine, et lorsque celui-ci sera contre-indiqué, carboplatine) avec de la gemcitabine. Si ce traitement ne fonctionne pas, on peut envisager d’utiliser un autre type de chimiothérapie comme la vinflunine ou des taxanes (Docétaxel, Paclitaxel).

L’idée de ces traitements est d'administrer des médicaments au patient pour moduler la réponse de son propre système immunitaire contre la tumeur, afin que ses propres défenses soient capables d’éliminer les cellules malignes. Trois médicaments différents (Pembrolizumab, Atezolizumab et Nivolumab) se sont déjà avérés actifs et, dans certains cas, supérieurs à la chimiothérapie classique.